Rosa Gonzàlez

 Née en Espagne en 1979, j’ai toujours été attirée par l’art et la création. J’ai suivi mes études de beaux-arts à l’Université de Saint Charles à Valence en 2012, où j’ai développé mes compétences techniques et ma vision artistique. En 2014, je suis arrivée à Paris pour occuper une résidence artistique à Rivoli 59 à Paris. Cette expérience a été importante pour moi, car elle m’a permis de découvrir de nouvelles perspectives et de rencontrer d’autres artistes.

 
Par la suite, j’ai accumulé plusieurs expériences expositives, notamment des expositions collectives à Paris. J’ai proposé des cours de dessin à des petit groupe J’ai également eu l’opportunité de collaborer avec plusieurs artistes, que ce soit pour des événements ou pour leur démarche artistique, notamment la création et la mise en page de sites web et de catalogues. 
 
 
Je fais également partie d’un collectif de femmes artistes appelé Les Sorores. Ensemble, nous créons des propositions d’expositions ou évènementiels avec des thématiques souvent liées aux problématiques des femmes. C’est une expérience enrichissante de partager mes idées et mes créations avec d’autres femmes qui partagent mes passions et mes convictions.
 
 

Peintures

Dessins

Jeux Olimpiques 2025

Ce que je montre dans mon travail, ce sont des danseuses de gymnastique artistique de haut niveau. Ce que je mets en évidence, c’est la relation entre les conditions établies par la gymnastique artistique et son effet sur les corps des athlètes. Je réalise trois tableaux : des nageuses avec leurs torsions impossibles, des danseuses dans la forêt et le portrait d’une adolescente de 18 ans avec des proportions corporelles disproportionnées. J’invite à la réflexion sur la manière dont on voit le sport de haut niveau, la façon dont on entraîne les athlètes, en négligeant souvent leur bien-être individuel au profit des gains financiers qu’ils peuvent rapporter. »

Pornopoliticosys

Ce projet plastique, mené par Rosa Gonzalez et Antoine Chipriana, explore le phénomène de la pornographie sous tous ses aspects. En tant que création du patriarcat, reprise par le capitalisme, l’industrie pornographique représente un business colossal de 150 milliards de dollars. Les artistes proposent un travail de critique radicale et esthétique, remettant en question les représentations du corps féminin et masculin dans l’univers pornographique. La violence, la beauté, l’oppression et la manipulation sont omniprésentes dans la plupart des films et contenus en streaming de cette industrie. Cette question polémique a été dénoncée par de nombreuses autrices, notamment Andrea Dworkin dans son ouvrage « Pornographie », mais elle reste encore aujourd’hui entourée d’un silence complice. Consommée en grande majorité par les hommes, la pornographie demeure un sujet presque tabou. »