Rosa Gonzàlez

Artiste plasticienne née en Espagne en 1979, j’ai suivi mes études de beaux-arts à l’Université de Saint Charles à Valence.

En 2014, je suis arrivée à Paris pour participer à une résidence artistique à Rivoli 59, avant de m’installer à Versailles en 2019, où j’ai déplacé mon atelier.

Je maîtrise plusieurs techniques et je fais notamment de la peinture à l’acrylique. Je  crée des œuvres qui oscillent entre le surréalisme et la narration. Mes représentations de femmes, transformées et intégrées dans des paysages naturels flous ou abstraits, sont une métaphore du regard que notre société porte sur les femmes. À travers ces œuvres, je cherche à questionner et à déconstruire les perceptions et les stéréotypes liés au féminin. »

Peintures

Mes dessins

Jeux Olympiques

« Ce que je montre dans mon travail, ce sont des danseuses de gymnastique artistique de haut niveau. Ce que je mets en évidence, c’est la relation entre les conditions établies par la gymnastique artistique et son effet sur les corps des athlètes. Je réalise trois tableaux : des nageuses avec leurs torsions impossibles, des danseuses dans la forêt et le portrait d’une adolescente de 18 ans avec des proportions corporelles disproportionnées. J’invite à la réflexion sur la manière dont on voit le sport de haut niveau, la façon dont on entraîne les athlètes, en négligeant souvent leur bien-être individuel au profit des gains financiers qu’ils peuvent rapporter. »

« Ce projet plastique, mené par Rosa Gonzalez et Antoine Chipriana, explore le phénomène de la pornographie sous tous ses aspects. En tant que création du patriarcat, reprise par le capitalisme, l’industrie pornographique représente un business colossal de 150 milliards de dollars. Les artistes proposent un travail de critique radicale et esthétique, remettant en question les représentations du corps féminin et masculin dans l’univers pornographique. La violence, la beauté, l’oppression et la manipulation sont omniprésentes dans la plupart des films et contenus en streaming de cette industrie. Cette question polémique a été dénoncée par de nombreuses autrices, notamment Andrea Dworkin dans son ouvrage « Pornographie », mais elle reste encore aujourd’hui entourée d’un silence complice. Consommée en grande majorité par les hommes, la pornographie demeure un sujet presque tabou. »

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